Antoine CALBET

(Engayrac 1860 - 1944 Paris)

Les amants

1913

huile sur toile

60,5 x 38 cm ; 72,5 x 50 cm (encadré)

signé 'A. Calbet' en bas à droite

un très léger accident en bas à droite (sous la signature) ;

sous verre, dans un cadre ancien comprenant un cartel 'Calbet' ;

tampon du marchand de toile, un numéro '12' au pochoir sur le chassis.

Provenance : ancienne collection de M. Barthélémy

Vendu

Bibliographie sélective

Bénézit, Paris, Ernest Gründ Editeur

Musées notables

Musée d’Orsay, Paris
Musées d’art et d’histoire, Genève
Musée des beaux-arts, Reims
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris


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En savoir plus

Élève d'Alexandre Cabanel et d'Émile Michel aux Beaux-Arts, Antoine Calbet est sollicité pour réaliser de nombreux grands décors, notamment dans des opéras et théâtres, comme le plafond du Théâtre Ducourneau à Agen. Membre de la Société des Artistes Français, il expose régulièrement au Salon à partir de 1880, avec d'abord une prédilection pour les portraits et les scènes de genre puis, artiste à l'inspiration tantôt frivole, tantôt galante, il explore le thème de la femme nue. Représentée sous les traits de la muse ou de la nymphe, elle devient un motif récurrent dans son répertoire iconographique. Le corpus d'Antoine Calbet célèbre tout entier la volupté du corps féminin, utilisant des coloris frais et des compositions poétiques.

Notre toile semble appartenir à un ensemble regroupant plusieurs sujets, comme en témoigne une autre toile de même dimension, intitulée « Jeune femme nue surprise par un satyre », vendue à Rouen en 1972. Il pourrait s'agir d'un projet de décors, ce que laisse supposer le traitement esquissé des sujets.

Le traitement du thème renvoie évidemment au mythe de l'enlèvement d'Europe et révèle ainsi la connaissance qu'avait l'artiste des œuvres des grands maîtres. Toutefois, Antoine Calbet revisite cette iconographie pour présenter non pas un rapt, mais bien un moment d'étreinte et d'amour entre une nymphe et un centaure. 

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