Gaston HOFFMANN
(Paris 1883 – 1977 Metz)
L'indien – projet d’illustration pour « Conte à ma fine », poème des « Secrètes chansons » du marquis d’Aigneaux
plume, encre et lavis d'encre, aquarelle et rehauts de gouache blanche sur papier
24,3 x 17 cm (image) ; 49 x 38 cm (encadré)
signé ‘Gaston Hoffmann’ en bas à droite
Vendu
Bibliographie sélective
Bénézit, Paris, Ernest Gründ Editeur
Musée notable
Musée national des beaux-arts du Québec, Québec
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Gaston Hoffmann réalise sa formation d’artiste auprès de Léon Bonnat, Jules Lefebvre et Luc Olivier Merson. Dès 1905, il expose au Salon des artistes français ainsi qu’au Salon des humoristes (manifestation qui a lieu à Paris entre 1907 et 1968), où il présente plusieurs caricatures. Il est membre de la Société des artistes français à partir de 1909.
Artiste pluridisciplinaire, il collabore avec la verrerie de Charles Schneider, la manufacture de Sèvres et réalise de grandes fresques murales comme celle de l’hôtel de ville de Noyon. Dans les années 1940, il se consacre à l’illustration, qui lui permet de dessiner avec fantaisie un monde dans lequel s’entremêlent rêves et phantasmes, dans un esprit qui oscille toujours entre le symbolisme et le surréalisme.
Notre dessin appartient à un ensemble d’illustrations produites pour un projet de recueil de poésie du marquis d’Aigneaux, issu de la noblesse chevaleresque de Normandie. Titré « Secrètes chansons », l’ouvrage propose un ensemble éclectique de poèmes parmi lesquels on trouve « Conte à ma fine ».
La correspondance entre les deux hommes permet de dater cette production autour des années 1926-1927.
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